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Bonjour à toutes et à tous,
puisque j’ai récemment organisé une conférence lors du festival Premiers Plans d’Angers et participé au Forum Blanc, (consacré aux nouveaux médias dans les mondes de l’audiovisuel et du tourisme), je me suis dis que quelques unes des informations que j’y ai glané vous intéresseraient.

L’évolution de la stratégie de diffuseurs audiovisuels publics 

 

Globalement, les médias publics évoluent dans leur stratégie de production d’expériences innovantes. Par exemple, ARTE recentre grandement son attention vers des formats courts vidéos, les expériences sociales comme Été (diffusé sur Instagram) et sur les technologies immersives (réalité virtuelle, la réalité augmentée).
TV5 Monde a quant à elle un objectif de développement sur l’Afrique entre 2017 et 2020, via des projets de séries documentaires comme De l’Amour au Rwanda ou la chaîne Les Hauts Parleurs, qui diffuse des reportages réalisés par des jeunes francophones de par le monde. Pour autant la chaîne expérimente toujours avec des formats plus innovants qui rentre dans sa ligne éditoriale, y compris la vidéo 360.
La RTBF continue de développer des nouveaux concepts de webséries via des appels à projets bisannuels. En alternance, d’autres appels à projets concernent d’autres formats, qui a résulté l’an dernier en une fiction Snapchat intitulée #PLS (une étude de cas sur ce projet prochainement dans la newsletter). La RTBF diffuse, comme les autres médias, de plus en plus de contenus directement sur les réseaux sociaux et YouTube directement et relève « qu’il n’y a pas du tout de canabilisation des audiences. Au contraire, cela augmente même la consultation sur notre site » affirme François Jadoulle, coordinateur webcréation de la chaîne publique belge.

Une nouvelle structuration du monde des nouvelles narrations 

 

La distinction entre les expériences innovantes – très interactives, très pointues – et les formats courts videos – plus proches des modèles de production de l’audiovisuel traditionnel – s’est clarifiée au cours de l’année passée.
Le CNC a ainsi lancé un nouveau fonds de soutiens aux créateurs de vidéo sur internet, permettant de financer des programmes vidéos numériques. Ceux ci peuvent être des unitaires, des séries ou des chaînes de contenus récurrents. Les projets peuvent être du documentaire ou de la fiction. Les critères d’éligibilité sont simples : de la vidéo, diffusée gratuitement sur internet, de manière indépendante. Il faut avoir 10000 abonnés sur sa chaine (YouTube ou autres) ou justifier d’un prix dans un Festival retenu (voir via le lien ci-dessus).
Pourquoi une telle décision? « Parce qu’il est plus simple de trouver un marché pour les séries digitales » déclare Pauline Augrain, chef de service de la création numérique au CNC. Cela permet par ailleurs au CNC de recentrer le fonds préexistant dédié au nouveaux médias sur les expériences les plus innovantes : réalité augmentée, virtuelle, expériences mobiles, narrations sur les réseaux sociaux, etc. Ce fonds devrait d’ailleurs être renommé « fonds d’aide aux expériences numériques » (bientôt, un article complet sur les aides du CNC dans la newsletter).

Quelques projets sympa à voir

 

En bonus, je vous propose quelques projets à (re)découvrir qui ont été présentés au cours de ces évènements :
  • la BD interactive Protanopia, réalisé par l’artiste André Bergs, tout seul ! Disponible gratuitement sur mobile et tablettes (une étude de cas à venir prochainement dans la newsletter)
  • les projets du studio Théoriz, spécialisé dans les installations numériques spectaculaires

Voilà pour ce rapide compte-rendu ! Merci encore pour votre soutien et à bientôt !

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